RDC : Nid des espions

21 novembre 2022 à 05h36 - 338 vues

Qui d'autre que Félix Tshisekedi aide à gérer le problème du M23 ?

Le président de la République démocratique du Congo n'a pas adouci sa position envers le Rwanda, qu'il reproche de soutenir le M23. Afin de gérer cette affaire extrêmement importante, il travaille depuis des mois avec un groupe de personnes qui comprend des personnes qui soutiennent une position ferme et d'autres qui souhaitent une approche plus flexible vis-à-vis de Kigali. Ce groupe de personnes comprend à la fois ceux qui veulent une approche plus flexible envers Kigali et ceux qui veulent une position plus ferme.

Depuis le début de cette année, Félix Tshisekedi est engagé dans une bataille pour stopper l'avancée des rebelles du M23, au cours de laquelle il a laissé entendre qu'ils recevaient le soutien du Rwanda. Jusqu'ici, il a abordé la scène internationale avec une attitude belliqueuse et conflictuelle. Sans aucun doute, l'un des exemples les plus illustratifs est le discours qu'il a prononcé devant les Nations Unies le 20 septembre. Comme il l'a fait dans chacune de ses interventions récentes, le chef du gouvernement congolais a condamné « l'agression du Rwanda » et a exhorté les communauté internationale de « ne plus jamais s'emparer des dénigrements enragés » de Kigali. C'est le même message qu'il a livré dans chacun de ses récents discours.

En plus de cela, il participe actuellement à deux séances de médiation distinctes, une à Luanda et une à Nairobi. Ces initiatives, suspendues en raison des élections présidentielles au Kenya et en Angola, cherchent un nouveau départ. En conséquence, une réunion des ministres responsables des relations internationales s'est tenue le 5 novembre en Angola. Le prochain cycle de négociations avec les groupes armés va avoir lieu très prochainement à Nairobi, et le déploiement de l'armée régionale de la Communauté de l'Afrique de l'Est doit également s'accélérer. Pour faire face avec succès aux multiples priorités concurrentes, Félix Tshisekedi s'appuie sur un cercle serré d'associés répartis dans son cabinet, les services de sécurité et l'administration. Sous pression sur le front militaire et au point mort diplomatiquement, il doit aussi faire des concessions avec plusieurs axes stratégiques évoqués dans son entourage. Certains membres de son entourage soutiennent une position ferme, tandis que d'autres soutiennent le maintien d'un canal de communication ouvert avec Kigali.

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